fragments londoniens
Oh que oui c'était bien Londres...
Comparer les différences... et les ressemblances, vérifier que les glaces étaient aussi bonnes et crémeuses que dans ma mémoire, se réjouir de l'enthousiasme de ma grande et s'étonner de son endurance , vouloir aller partout, croiser une people cheap chez Topshop qui se la jouait avec son panier archi rempli, privilégier le bus et aller toujours au premier rang du deuxième étage pour bien voir des deux côtés et avoir l'impression de conduire aussi, s'extasier devant les bouquins spécialisés en graphisme...devant le jeu de typo des packaging souvent sobres et ludiques très réussi, grand plaisir de découvrir des boutiques inespérées, essayer de retenir et se répéter les expressions typiques avec le bon accent, contrarier la mauvaise réputation de la cuisine anglaise et se régaler à chaque repas. Si vraiment. Prendre un vrai bon fou rire avec ma loute en entendant les voix de deux jeunes filles devant nous dans le bus riant et discutant en ayant avalé de l'hélium (voix de Nono le petit robot garantie), constater que la saturday night fever existe bien: compter les hordes de jeunes filles déguisées en infirmières ou hôtesse de l'air ultra sexy, faux-cils et talons de 10 en jupes minimini boire de grosses pintes de bière à 19 heures(entre autres), ratisser la ville, essayer des quartier opposés, contrarier encore le mauvais temps prévu en dînant en terrasse le soir, apprécier la liberté de se vêtir des locaux: look perso et pas copié collé, regarder les fenêtres des maisons de Notting Hill y glaner des bribes de vie, de déco, aller chez Liberty mais éviter le rayon tissus pour aller directement au dernier étage des meubles et au premier avec les savons aux légumes, s'enniver chez Penhagilon's.
S'assoir dans un parc et regarder, faire l'éponge ...se délecter de cette liberté, de toutes ces nouveautés, ces joyeusetés.
Les voyages enrichissent dit-on, c'est certainement vrai mais nous avons eu quand même un peu l'impression de laisser un petit bout de nous là-bas.
soi
Si à cet instant précis j'avais pu m'étaler de tout mon long dans ces trois petits fauteuils en cuir et enlever mes chaussures c'eut été parfait!