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rouflaquette
2 juin 2009

Petite bretagne

Commencer par  oublier les horaires, retrouver la sensation et la douceur du sable fin sous les pieds nus ...l'odeur de la mer tout de suite, le vent léger qui fait juste s'envoler les petites mèches autour du visage.

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Attendre la marée basse et se munir du plus grand seau pour décoller tous les petits bigorneaux, débusquer les petits crabes, tous les compter, les comparer, les nommer...puis les relâcher.

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se croire seuls au monde.... essayer d'imaginer qui est sur le voilier là bas au fond, se demander où il va et imaginer sa vie: l'intérieur du bateau, là maintenant... puis revenir à sa lecture et être obligée de relire les dernières lignes à cause de ces petites divaguations.

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longer les bords de l'eau, inspecter tous les coquillages pour ne récupérer que ceux qui ont une particularité esthétique formidable et longuement méditée (le "plus troué", le "plus blanc", le "plus tordu"...).

rentrés fatigués de cet air nouveau , sentir l'eau salée  sur la peau pour se réjouir d'une douche fraîche juste après, se laisser sécher sur la chaise longue...

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Ne plus vouloir partir...

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Se résoudre , et dire aurevoir à la mer jusqu'à la prochaine fois....

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Commentaires
M
;-)
A
J'aime le tri des coquillages :-)
A
Que c'est beau la Bretagne... surtout quand il fait beau !-)<br /> (parole d'une demie bretonne qui a passé toute son enfance dans "son" sud et qui vit maintenant au nord)
E
Ah, la Bretagne...!<br /> (J'ai l'impression de reconnaître cette côte...)
M
Tu sais quoi?! Un truc de dingue m'est arrivé ce WE: je faisias une balade à vélo avec Marin quand soudainement, j'ai eu un flash. Cet air, ce ciel, ce soleil, c'était la Bretagne (oui, oui, au Brésil même, et non, je n'avais pas siroté de caïpirinha avant!). Tu sais une sensation sortie de nulle part, sans rien de réfléchi, juste une grosse claque, un truc où tu fermes les yeux (attention en vélo tout de même!)et que tu t'y crois. Des sensations de Bretagne comme tu décris si bien ici. C'est pas fou, ça?! je précise que j'ignorais totalement que tu étais chez les chapeaux ronds!<br /> Décidemment, quelque chose nous lie... ah oui, la contemplation (ah ouais c'est de la bonne là, tu fais passer?!)!
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